psychogenealogie empreinte psychologique Que faire lorsque dans notre vie, nous rencontrons un scénario répétitif, qui reste présent malgré un travail sur l’auto-sabotage, malgré un travail sur la revalorisation de l’estime de soi et malgré tout accompagnement thérapeutique ?

Pourquoi ne pas, aller chercher dans notre généalogie la source de nos problèmes ? C’est par l’analyse de notre histoire familiale que l’on peut se repérer dans notre histoire personnelle et ainsi comprendre nos schémas répétitifs.

La famille que l’on peut appeler "le clan" fonctionne comme un système régit par ses propres lois, croyances et secrets. Le but de ce système est de rester en l’état. Pour cela, chaque individu doit respecter les lois établies sous peine d’être éjecté du clan.  
Dès sa naissance le nourrisson hérite des joies, des peines, des secrets, des trahisons, des réussites et des mensonges qui ont affectés ses ancêtres. Cela va se répercuter sur sa propre vie.  Nous sommes donc moins libres que nous le pensons. Nous sommes bien souvent prisonniers de schémas familiaux et nos propres aspirations s’opposent alors à celles de nos aïeux.


La devise du clan pourrait être : rien ne se perd, rien ne s’oublie, tout se transmet. Si ça ne passe pas par la parole ça s’inscrira dans le corps !

 

Deux exemples concrets :

Voici 2 exemples de résolutions d'un blocage en travaillant sur l’arbre généalogique : 

Le premier exemple :  Véronique, 36 ans ainée d’une fratrie de 4 enfants était venue me voir pour deux problèmes : le 1er problème est qu’elle n’arrivait pas à trouver sa place et cela se répercutait dans son travail. Elle n’arrivait pas à s’imposer et se faisait "marcher sur les pieds".
Le 2ème problème est qu’elle avait beaucoup de mal à communiquer et cela lui faisait perdre totalement confiance en elle. Par ailleurs elle avait des problèmes d’angines à répétions, très douloureuses pour elle.

Nous avons travaillé pendant plusieurs mois en analyse transactionnelle et en Programmation Neuro Linguistique (PNL). Cela lui a permis d’être plus sûre d’elle, de mieux gérer ses émotions et de mieux communiquer. Pour autant elle n’arrivait toujours pas à trouver sa place et avait le sentiment d’être toujours assise entre 2 chaises.

Un jour elle vient en séance, en me parlant d’un rêve qu’elle avait fait la veille. Dans ce rêve, elle se voyait devoir prendre la parole en public et au moment de parler, elle voyait sa gorge se serrer de plus en plus ne pouvant laisser sortir aucun mot. Rouge de honte elle s’enfuyait en courant. Elle s’est réveillée en sueur.
Après analyse de son rêve je lui propose de travailler sur son arbre généalogique. Pour cela je lui donne une liste d’informations qu’elle doit recueillir auprès de sa famille.

En recueillant les informations sur sa généalogie, Véronique a appris que 2 ans avant elle, il y avait un petit frère décédé à la naissance. Elle n’était donc par la première de la fratrie comme elle l’avait toujours pensé mais la deuxième. La douleur de ce décès était si grande pour ses parents qu’ils ont décidé de ne jamais parler de cet enfant. Véronique est née jour pour jour deux ans après ce petit garçon. En Psychogénéalogie on appelle cela "un enfant de remplacement". En découvrant cela, le choc passé, Véronique s’est sentie de mieux en mieux. Dans ce cas, les non-dits ont été véhiculés par ses parents d’inconscient à inconscient. Cela s’est porté sur la gorge de Véronique qui ne pouvait pas parler. La mise à jour de ce non-dit à permis de libérer la parole et de permettre à Véronique de trouver sa véritable place.

Le deuxième exemple : José, d’origine espagnole est venu me voir pour un problème lié à l’argent. Il travaillait beaucoup et gagnait peu sa vie et lorsqu’il avait des rentrées d’argent, il dépensait tout en une journée. Quelques soient les sommes en jeu, le scénario était toujours le même. Il en souffrait beaucoup.
En travaillant sur son arbre, il s’est aperçu que son arrière-grand-père (qui s’appelait également José) seul garçon de la fratrie était un pécheur qui avait hérité par droit d’aînesse des biens de la famille. Cet arrière-grand père ne se sentant pas légitime par rapport à ses sœurs a tout dilapidé aux jeux. Il s’est retrouvé ruiné. Sa femme l'a quitté. Elle est partie avec ses 4 enfants dont la grand-mère de José. Depuis toutes les générations suivantes perdent ou gaspillent leur argent. La loi du clan est : "On n'est pas légitime à avoir de l’argent" ! Tout le travail avec José à été de défaire la loyauté invisible qu’il avait avec sa famille et qui l’empêchait de garder son argent. Ce fût une libération pour lui.

La famille est une richesse et peut parfois être un fardeau. La Psychognéalogie est un outil complémentaire à toutes autres techniques de relation d’aide.  Son but et de rendre les personnes libres de toutes entraves à leur accomplissement personnel.

Myriam Clausells-Bourlier - Thérapeute et Sophrologue
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Son site : www.psy-myriam-clausells.fr
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